Titre : The Maze Runner Série : The Maze Runner, book 1 Auteur : James Dashner Genre : science-fiction Langue d'origine : anglais (US) Critique : VO Date de publication : 2009 Prix : £7.99 Résumé : when the lift cranks open, the only thing Thomas remembers is his first name. But he's not alone - an army of boys welcomes him to the Glade, an encampment at the centre of a terrible maze. The Glades have no idea why they're there, or what's happened in the world outside. And following the arrival of a girl with a message, they must find way out - or die. |
La Critique par Dy'
Eh hop ! deuxième objectif atteint ! Et on est à peine au premier tiers du mois, c'est beau hein ? Bref, j'arrête de blablater, place à la chronique. Ce bouquin, je voulais absolument le lire depuis que j'avais vu le film au cinéma novembre dernier, et que j'avais adoré. A l'époque je ne savais pas du tout que c'était une adaptation (honte à moi) mais du coup je me rattrape en dévorant cette série.
Et quelle série ! Ce n'est que le premier tome et je me suis encore retrouvée à lire avec frénésie, même au lycée - ce que je ne fais jamais. Parce que même si je savais comment ce premier livre allait se terminer, j'étais complètement hypnotisée par les pages, surtout vers la fin où tout s'accélère. D'autant plus qu'en fait, le film ne suit pas du tout la trame du livre, car même si le début et la fin se rejoigne, les événements du milieu ne sont pas du tout les mêmes. Comme je ne suis pas là pour parler de l'adaptation - le DVD sort mi-février et j'en parlerai à ce moment-là - on va se recentrer sur le bouquin.
Tout d'abord, j'aime bien l'écriture de Dashner qui ne tergiverse pas trop, ne s'emballe pas dans un lyrisme déplacé ni dans un pathos insupportable. Il y a juste ce qu'il faut de descriptions et de dialogues, tout est rondement bien mené. Ce que j'ai énormément apprécié, c'est la mention de ce langage propre aux Gladers (blocards en français je crois), avec des termes étranges comme Greenie, shank, shuck etc. Les accents, mots spécifiques et incompréhensions sont très bien ressenties et on plonge avec Thomas dans cette nouvelle culture qu'est celle du Bloc. Et bien entendu, ce n'est pas sans rappeler Sa Majesté des Mouches de William Golding (Matt' en touche un mot là) et il est toujours intéressant de voir comment des adolescents livrés à eux-mêmes parviennent à créer leur propre société.
Les personnages sont évidemment un point important et je n'ai pas été déçue. De la diversité, ça fait beaucoup de bien, et même la fille ne tombe pas trop dans le cliché. Mon seul regret au sujet de Teresa est son lien évident avec Thomas et ça, ça m'a un peu agacée par moment, parce que c'est trop facile. Mais bon, il est possible de passer au-dessus. Autrement toutes les personnalités, les réactions et relations sont intéressantes, même si on se sent comme les Créateurs, là, à observer les personnages évoluer. Bien entendu, je ne vous spoile rien et si certaines choses peuvent être devinées facilement, il y a énormément de pression et d'angoisse dans ce livre pour qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Parce que oui, une fois de plus j'ai frôlé l'arrêt cardiaque en lisant ce bouquin, même si je connaissais la fin. Entre les Griffeurs, le temps qui manque, les nuits obscures et le labyrinthe impossible, ça ne va plus du tout. Et quant je suis arrivée à l'épilogue, j'avais envie de hurler parce que la prise de conscience de ce qui était en train de se passer est vraiment affreuse (en vrai je suis une personne faible, c'est pas dur de m'impressionner aha).
En bref, un livre haletant avec des personnages attachants qu'on a parfois envie de secouer un bon coup et une fin à tomber par terre. Je le recommande à tous, même ceux qui ont vu le film car c'est très différent et on en sait même plus.
Reste plus qu'à lire le tome 2. J'ai peur.
Eh hop ! deuxième objectif atteint ! Et on est à peine au premier tiers du mois, c'est beau hein ? Bref, j'arrête de blablater, place à la chronique. Ce bouquin, je voulais absolument le lire depuis que j'avais vu le film au cinéma novembre dernier, et que j'avais adoré. A l'époque je ne savais pas du tout que c'était une adaptation (honte à moi) mais du coup je me rattrape en dévorant cette série.
Et quelle série ! Ce n'est que le premier tome et je me suis encore retrouvée à lire avec frénésie, même au lycée - ce que je ne fais jamais. Parce que même si je savais comment ce premier livre allait se terminer, j'étais complètement hypnotisée par les pages, surtout vers la fin où tout s'accélère. D'autant plus qu'en fait, le film ne suit pas du tout la trame du livre, car même si le début et la fin se rejoigne, les événements du milieu ne sont pas du tout les mêmes. Comme je ne suis pas là pour parler de l'adaptation - le DVD sort mi-février et j'en parlerai à ce moment-là - on va se recentrer sur le bouquin.
Tout d'abord, j'aime bien l'écriture de Dashner qui ne tergiverse pas trop, ne s'emballe pas dans un lyrisme déplacé ni dans un pathos insupportable. Il y a juste ce qu'il faut de descriptions et de dialogues, tout est rondement bien mené. Ce que j'ai énormément apprécié, c'est la mention de ce langage propre aux Gladers (blocards en français je crois), avec des termes étranges comme Greenie, shank, shuck etc. Les accents, mots spécifiques et incompréhensions sont très bien ressenties et on plonge avec Thomas dans cette nouvelle culture qu'est celle du Bloc. Et bien entendu, ce n'est pas sans rappeler Sa Majesté des Mouches de William Golding (Matt' en touche un mot là) et il est toujours intéressant de voir comment des adolescents livrés à eux-mêmes parviennent à créer leur propre société.
Les personnages sont évidemment un point important et je n'ai pas été déçue. De la diversité, ça fait beaucoup de bien, et même la fille ne tombe pas trop dans le cliché. Mon seul regret au sujet de Teresa est son lien évident avec Thomas et ça, ça m'a un peu agacée par moment, parce que c'est trop facile. Mais bon, il est possible de passer au-dessus. Autrement toutes les personnalités, les réactions et relations sont intéressantes, même si on se sent comme les Créateurs, là, à observer les personnages évoluer. Bien entendu, je ne vous spoile rien et si certaines choses peuvent être devinées facilement, il y a énormément de pression et d'angoisse dans ce livre pour qu'on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Parce que oui, une fois de plus j'ai frôlé l'arrêt cardiaque en lisant ce bouquin, même si je connaissais la fin. Entre les Griffeurs, le temps qui manque, les nuits obscures et le labyrinthe impossible, ça ne va plus du tout. Et quant je suis arrivée à l'épilogue, j'avais envie de hurler parce que la prise de conscience de ce qui était en train de se passer est vraiment affreuse (en vrai je suis une personne faible, c'est pas dur de m'impressionner aha).
En bref, un livre haletant avec des personnages attachants qu'on a parfois envie de secouer un bon coup et une fin à tomber par terre. Je le recommande à tous, même ceux qui ont vu le film car c'est très différent et on en sait même plus.
Reste plus qu'à lire le tome 2. J'ai peur.
Note finale
8,5/10