Titre : Le Souffle des Pierres Série : Terre-Dragon T1 Auteur : Erik L'Homme Genre : Fantasy Langue d'origine : Français Critique : VF Date de publication : 2014 Prix : 11,50€ Résumé : Sur un territoire déchiré par les vents vivent d'étranges tribus soumises au règne d'un invisible roi-dragon. Le jour où Aegir, l'enfant à la peau d'ours, échappe aux guerriers qui le gardent en cage, le destin du royaume bascule. Traqué sans relâche, Aegir croise la route de Sheylis, une apprentie sorcière chassée de son village. Un sortilège puissant va bientôt unir les deux adolescents contre leur volonté... |
La Critique par Dy'
Erik L'Homme, c'est un peu l'un de mes auteurs préférés, donc évidemment, je me suis jetée sur son dernier bouquin. Enfin, "jetée", c'est beaucoup dire puisque si je me suis en effet précipitée pour l'acheter, je ne l'ai lu que deux mois plus tard !
Je dois dire que j'ai été très contente de retrouver l'auteur que je connaissais -son dernier livre m'avait laissé une impression partagée, même si je reconnais tout de même avoir été déçu de constater que cette nouvelle trilogie s'adresse à de plus jeunes lecteurs. En effet, après des bijoux comme Phaenomen et Les Maîtres de Brisants, je m'attendais à une autre saga extraordinaire, dans la lignée de ces deux-là, voire du Livre des Etoiles. Cependant, avec Terre-Dragon, Erik vise un public de jeunes collégiens, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre.
En effet, j'ai pu à nouveau me plonger dans un univers de cet auteur qui va chercher ses inspirations aux quatre coins du monde. Ainsi retrouve-t-on dans ce premier volume les senteurs venteuses des steppes d'Asie centrale qui ont marqué l'Homme lors de son voyage là-bas. Cela est couplé à une inspiration des légendes du nord, avec cette idée de chant et de grande saga, façon Kalevala, et bien sûre européenne. Puisque nous sommes en fantasy, le monde a son importance, et si le côté tribal et mongole de cet univers m'a tout à fait séduite, j'ai moins adhéré aux noms des clans, et à certains noms de personnages qui pour moi, sonnaient un peu à côté. M'enfin, je suis une chipoteuse de première.
Parlons des personnages tiens. Cela fait plaisir de retrouver des enfants, des vieux, des adultes, des gros, des maigres, cependant, je déplore l'absence de femmes, autre que Sheylis. Ça manque un peu de diversité tut ça, même si je suis très contente qu'un personne âgée (bon, Gaan reste quand même un papi magicien badass). C'est quelque peu dommage à mon sens où, avec ces effluves d'Asie Centrale, j'aurais aimé voir un peu de beau monde. Ça viendra peut-être dans les prochains tomes. Pour ce qui est d'Aegir, le personnage principal, son développement, encore à l'état embryonnaire est intéressant pour le moment. Il n'est encore qu'un enfant et, malgré ses débuts difficiles, il reste naïf. Doom bien sûr est le rigolo de la bande et très honnêtement, ses piques avec Gaan m'ont bien fait rire. Quant à Sheylis, je n'ai rien à dire sur elle, on ne la voit pas tant que ça cependant j'apprécie son développement. En général, L'Homme se débrouille très bien avec ses jeunes personnages féminins, donc je ne me fait pas trop d'inquiétude là-dessus. Et puis il y a mon petit chouchou Ishkar, le guerrier Naatfarir, qui a quand même la classe, même si il est dans la merde. Le duo guerrier/sorcier promet d'être bon, pour mon plus grand plaisir !
Pour ce qui est de l'intrigue, je suis un peu plus réservée. Il ne s'agit que du tome 1 de la trilogie et il est évident qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Le but est de réunir le classique groupe de personnages qui va aider le héros à s'en sortir, et c'est ce qui explique un fil défragmenté en petits chapitres courts de l'histoire : il faut que tout le monde ait droit à son instant de gloire. J'imagine que le tout sera moins découpé dans le tome 2, maintenant que les protagonistes se sont réunis. Par ailleurs je déplore la longueur des chapitres, qui sont extrêmement courts. Bon aussi, on voit l'intrigue arriver à des kilomètres mais une fois de plus, je ne fait pas vraiment partie de la tranche d'âge visée. Somme toute, j'attends de lire les deux autres tomes pour me forger un véritable avis : le premier tome laisse hélas trop peu de matière pour cela.
Je pense d'ailleurs que ce qui a été difficile pour moi avec ce livre, c'est que je ne rentre pas du tout dans la tranche d'âge ('tention, les vioks sont dans la place) et que du coup, il y a pleeein de choses que j'aimerai voir arriver, mais qui je pense n'auront pas lieu. Enfin, peut-être que si, ça reste du Erik quand même. Des sujets durs, comme l'emprisonnement, la torture, le viol, sont abordés, de façon allégé bien sûr, et en cela Erik L'Homme montre que, contrairement à certains auteurs jeunesse, il ne prend pas les enfants pour des imbéciles. Je reconnais dans ce livre le début d'une bonne saga, et j'ai vraiment pu l'apprécier à la toute fin de ce tome, où les choses commencent à devenir intéressantes. Mais il faut bien garder à l'esprit qu'il s'agit d'une trilogie pour les plus jeunes pour ne pas se gâcher le plaisir ! Le tome 2 a déjà été écrit et l'auteur m'a certifié être en plein dans la rédaction du tome 3... Je ne cache pas que j'ai quand même hâte !
Erik L'Homme, c'est un peu l'un de mes auteurs préférés, donc évidemment, je me suis jetée sur son dernier bouquin. Enfin, "jetée", c'est beaucoup dire puisque si je me suis en effet précipitée pour l'acheter, je ne l'ai lu que deux mois plus tard !
Je dois dire que j'ai été très contente de retrouver l'auteur que je connaissais -son dernier livre m'avait laissé une impression partagée, même si je reconnais tout de même avoir été déçu de constater que cette nouvelle trilogie s'adresse à de plus jeunes lecteurs. En effet, après des bijoux comme Phaenomen et Les Maîtres de Brisants, je m'attendais à une autre saga extraordinaire, dans la lignée de ces deux-là, voire du Livre des Etoiles. Cependant, avec Terre-Dragon, Erik vise un public de jeunes collégiens, mais cela ne m'a pas empêché d'apprécier ce livre.
En effet, j'ai pu à nouveau me plonger dans un univers de cet auteur qui va chercher ses inspirations aux quatre coins du monde. Ainsi retrouve-t-on dans ce premier volume les senteurs venteuses des steppes d'Asie centrale qui ont marqué l'Homme lors de son voyage là-bas. Cela est couplé à une inspiration des légendes du nord, avec cette idée de chant et de grande saga, façon Kalevala, et bien sûre européenne. Puisque nous sommes en fantasy, le monde a son importance, et si le côté tribal et mongole de cet univers m'a tout à fait séduite, j'ai moins adhéré aux noms des clans, et à certains noms de personnages qui pour moi, sonnaient un peu à côté. M'enfin, je suis une chipoteuse de première.
Parlons des personnages tiens. Cela fait plaisir de retrouver des enfants, des vieux, des adultes, des gros, des maigres, cependant, je déplore l'absence de femmes, autre que Sheylis. Ça manque un peu de diversité tut ça, même si je suis très contente qu'un personne âgée (bon, Gaan reste quand même un papi magicien badass). C'est quelque peu dommage à mon sens où, avec ces effluves d'Asie Centrale, j'aurais aimé voir un peu de beau monde. Ça viendra peut-être dans les prochains tomes. Pour ce qui est d'Aegir, le personnage principal, son développement, encore à l'état embryonnaire est intéressant pour le moment. Il n'est encore qu'un enfant et, malgré ses débuts difficiles, il reste naïf. Doom bien sûr est le rigolo de la bande et très honnêtement, ses piques avec Gaan m'ont bien fait rire. Quant à Sheylis, je n'ai rien à dire sur elle, on ne la voit pas tant que ça cependant j'apprécie son développement. En général, L'Homme se débrouille très bien avec ses jeunes personnages féminins, donc je ne me fait pas trop d'inquiétude là-dessus. Et puis il y a mon petit chouchou Ishkar, le guerrier Naatfarir, qui a quand même la classe, même si il est dans la merde. Le duo guerrier/sorcier promet d'être bon, pour mon plus grand plaisir !
Pour ce qui est de l'intrigue, je suis un peu plus réservée. Il ne s'agit que du tome 1 de la trilogie et il est évident qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Le but est de réunir le classique groupe de personnages qui va aider le héros à s'en sortir, et c'est ce qui explique un fil défragmenté en petits chapitres courts de l'histoire : il faut que tout le monde ait droit à son instant de gloire. J'imagine que le tout sera moins découpé dans le tome 2, maintenant que les protagonistes se sont réunis. Par ailleurs je déplore la longueur des chapitres, qui sont extrêmement courts. Bon aussi, on voit l'intrigue arriver à des kilomètres mais une fois de plus, je ne fait pas vraiment partie de la tranche d'âge visée. Somme toute, j'attends de lire les deux autres tomes pour me forger un véritable avis : le premier tome laisse hélas trop peu de matière pour cela.
Je pense d'ailleurs que ce qui a été difficile pour moi avec ce livre, c'est que je ne rentre pas du tout dans la tranche d'âge ('tention, les vioks sont dans la place) et que du coup, il y a pleeein de choses que j'aimerai voir arriver, mais qui je pense n'auront pas lieu. Enfin, peut-être que si, ça reste du Erik quand même. Des sujets durs, comme l'emprisonnement, la torture, le viol, sont abordés, de façon allégé bien sûr, et en cela Erik L'Homme montre que, contrairement à certains auteurs jeunesse, il ne prend pas les enfants pour des imbéciles. Je reconnais dans ce livre le début d'une bonne saga, et j'ai vraiment pu l'apprécier à la toute fin de ce tome, où les choses commencent à devenir intéressantes. Mais il faut bien garder à l'esprit qu'il s'agit d'une trilogie pour les plus jeunes pour ne pas se gâcher le plaisir ! Le tome 2 a déjà été écrit et l'auteur m'a certifié être en plein dans la rédaction du tome 3... Je ne cache pas que j'ai quand même hâte !
Note finale
7/10