Titre : Gagner la Guerre Auteur : Jean-Philippe Jaworski Genre : Fantasy Langue d'origine : français Critique : VO Date de publication : 2009 Prix : 12,40€ Résumé : Gagner la guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon... |
La Critique par Dy'
J'entame la série de chroniques des lectures de l'été avec un coup de foudre monumental. Jean-Philippe Jaworski fait son retour sur le blog -il est partout- et une fois de plus, ce roman est un très, très grande réussite.
Gagner la Guerre, c'est un mélange génial d'intrigues politiques, d'actions à couper le souffle, de sorcellerie et de retournement de situations à jeter le livre par la fenêtre parce que fichtre ! on l'avait pas vu venir. Avec ce roman, on retrouve le Vieux Royaume de Janua Vera et un de ses protagonistes, Benvenuto Gesufal. Autant dire que sans le bon vieux roublard, le récit perdrait en saveur. En effet avec une narration à la première personne pleine de cette gouaille tantôt hilarante, tantôt agaçante du personnage, l'histoire décolle, s'écrase et se retourne comme jamais.
Le style donc de Jaworski est toujours excellent, y'a de quoi renouveler son vocabulaire. Qu'il s'agisse de descriptions, de combats ou encore de scènes absolument poignantes comme la comparaison entre l'art de peindre et l'art de tuer, la lecture est un véritable plaisir. l'enchaînement d'événements et toutes les surprises qui vont avec sont un coup de maître. Outre l'intrigue excellente, ce livre m'a fait vivre en une seule histoire tout ce que j'aime lire : des batailles navales, des courses poursuites sur les toi, des dialogues réfléchis, des voyages, des histoires de sorciers et enchanteurs... Pour faire simple, je dirai que j'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'ai toujours désiré de lire en fantasy (ou autre d'ailleurs) et même plus encore !
Quant aux personnages, que dire si les retours en fanfare de certains sont un pur bonheur ? Que ce soit le machiavélique -littéralement- Ducatore, le terriblement inquiétant Sassanos, ou cette peste de Clarissima, je n'ai rien à redire. La diversité des protagonistes, leurs évolutions et apparitions, s'imbriquent à merveille dans la trame narrative. Certains concepts amenés par Jaworski m'ont également beaucoup touchées, comme la reprise des elfes à la sauce Jaworskienne qui en a fait des êtres qui se rapprochent le plus de mon idée des Noldor du Silmarillion. Attention, je ne fais pas ici une comparaison, loin de là ! Mais pour moi, c'est une grande réussite, bien plus que toutes les reprises que j'ai pues voir jusqu'ici. L'auteur a également inséré des sorts jouables dans la franchise Donjon & Dragon et tout ceci donne ce sentiment incroyable que Gagner la Guerre s'inscrit dans l'univers de la fantasy. L'intertextualité m'a totalement séduite, qu'il s'agisse de référence aux autres univers (Tolkien, D&D, notre histoire), ou à celui du Vieux Royaume. Janua Vera, Gagner la Guerre, Le Sentiment du Fer, pour moi tous ces livres se lisent comme un vaste ensemble de texte sur le Vieux Royaume, chacun faisant écho à un autre, l'expliquant, le mystifiant, tout en restant des histoires suffisantes à elles-mêmes. Un vrai tour de force qui incarne tout ce qui me plaît dans l'idée de Fantasy, que décidément, Jaworski s'est approprié avec brillo, pour mon plus grand bonheur !
On pourrait donc croire, à ce que j'en dis, que Gagner la Guerre sera un roman de pur Fantasy, réservé aux amateurs du genre. Oui, c'est de la pure Fantasy. Oui les amateurs du genre pourront y trouver plus de petits clins d'oeil que les autre. Mais surtout, oui, c'est un roman de fantasy absolument génial, avec une histoire superbe et des personnages incroyables que je recommande à tous ceux qui veulent être surpris, qui veulent trouver un sentiment de nouveauté dans le classique, qui cherchent un style à réveiller les morts et surtout, surtout, qui désirent réaliser un incroyable voyage dans un monde qui me fait encore rêver aujourd'hui.
Je ne sais pas si je le répéterais assez sur ce blog -et encore, j'ai un autre Jaworski qui attend sagement sa chronique !-, mais LISEZ JAWORSKI.
Du même auteur : Janua Vera - Le Sentiment du Fer (critique à venir)
J'entame la série de chroniques des lectures de l'été avec un coup de foudre monumental. Jean-Philippe Jaworski fait son retour sur le blog -il est partout- et une fois de plus, ce roman est un très, très grande réussite.
Gagner la Guerre, c'est un mélange génial d'intrigues politiques, d'actions à couper le souffle, de sorcellerie et de retournement de situations à jeter le livre par la fenêtre parce que fichtre ! on l'avait pas vu venir. Avec ce roman, on retrouve le Vieux Royaume de Janua Vera et un de ses protagonistes, Benvenuto Gesufal. Autant dire que sans le bon vieux roublard, le récit perdrait en saveur. En effet avec une narration à la première personne pleine de cette gouaille tantôt hilarante, tantôt agaçante du personnage, l'histoire décolle, s'écrase et se retourne comme jamais.
Le style donc de Jaworski est toujours excellent, y'a de quoi renouveler son vocabulaire. Qu'il s'agisse de descriptions, de combats ou encore de scènes absolument poignantes comme la comparaison entre l'art de peindre et l'art de tuer, la lecture est un véritable plaisir. l'enchaînement d'événements et toutes les surprises qui vont avec sont un coup de maître. Outre l'intrigue excellente, ce livre m'a fait vivre en une seule histoire tout ce que j'aime lire : des batailles navales, des courses poursuites sur les toi, des dialogues réfléchis, des voyages, des histoires de sorciers et enchanteurs... Pour faire simple, je dirai que j'ai trouvé dans ce roman tout ce que j'ai toujours désiré de lire en fantasy (ou autre d'ailleurs) et même plus encore !
Quant aux personnages, que dire si les retours en fanfare de certains sont un pur bonheur ? Que ce soit le machiavélique -littéralement- Ducatore, le terriblement inquiétant Sassanos, ou cette peste de Clarissima, je n'ai rien à redire. La diversité des protagonistes, leurs évolutions et apparitions, s'imbriquent à merveille dans la trame narrative. Certains concepts amenés par Jaworski m'ont également beaucoup touchées, comme la reprise des elfes à la sauce Jaworskienne qui en a fait des êtres qui se rapprochent le plus de mon idée des Noldor du Silmarillion. Attention, je ne fais pas ici une comparaison, loin de là ! Mais pour moi, c'est une grande réussite, bien plus que toutes les reprises que j'ai pues voir jusqu'ici. L'auteur a également inséré des sorts jouables dans la franchise Donjon & Dragon et tout ceci donne ce sentiment incroyable que Gagner la Guerre s'inscrit dans l'univers de la fantasy. L'intertextualité m'a totalement séduite, qu'il s'agisse de référence aux autres univers (Tolkien, D&D, notre histoire), ou à celui du Vieux Royaume. Janua Vera, Gagner la Guerre, Le Sentiment du Fer, pour moi tous ces livres se lisent comme un vaste ensemble de texte sur le Vieux Royaume, chacun faisant écho à un autre, l'expliquant, le mystifiant, tout en restant des histoires suffisantes à elles-mêmes. Un vrai tour de force qui incarne tout ce qui me plaît dans l'idée de Fantasy, que décidément, Jaworski s'est approprié avec brillo, pour mon plus grand bonheur !
On pourrait donc croire, à ce que j'en dis, que Gagner la Guerre sera un roman de pur Fantasy, réservé aux amateurs du genre. Oui, c'est de la pure Fantasy. Oui les amateurs du genre pourront y trouver plus de petits clins d'oeil que les autre. Mais surtout, oui, c'est un roman de fantasy absolument génial, avec une histoire superbe et des personnages incroyables que je recommande à tous ceux qui veulent être surpris, qui veulent trouver un sentiment de nouveauté dans le classique, qui cherchent un style à réveiller les morts et surtout, surtout, qui désirent réaliser un incroyable voyage dans un monde qui me fait encore rêver aujourd'hui.
Je ne sais pas si je le répéterais assez sur ce blog -et encore, j'ai un autre Jaworski qui attend sagement sa chronique !-, mais LISEZ JAWORSKI.
Du même auteur : Janua Vera - Le Sentiment du Fer (critique à venir)
Note finale
10/10
10/10