Titre : François I er Roi de France Roi-Chevalier Prince de la Renaissance française Auteur : Max Gallo Genre : historique Langue d'origine : français Critique : VO Date de publication : 2014 Prix : 19,90€ Résumé : 25 janvier 1515. François Ier est sacré à Reims. Dès le mois de septembre suivant, à Marignan, il devient Roi-Chevalier, adoubé à sa demande par Bayard. Il n'a de cesse d'imposer son autorité face à ses puissants voisins, Henri VIII, roi d'Angleterre, et surtout Charles Quint, qui forge le Saint-Empire. En s'alliant avec Soliman le Magnifique, qui lui offre les services du pirate Barberousse, il fait entrer l'Orient au sein de l'Europe. De l'Italie, il rapporte une passion pour les arts, permettant à la Renaissance de s'épanouir dans son royaume. Protecteur de Léonard de Vinci, qui selon la légende meurt dans ses bras, il commande des œuvres aux plus grands peintres italiens. Roi bâtisseur, il agrandit le royaume tout en le parant de merveilles architecturales – le château de Chambord, Fontainebleau, les nouveaux développements du Louvre... Roi visionnaire, enfin, il repousse les frontières et construit les prémices de la centralisation. La France moderne est en passe de naître. Dans la lignée de son Louis XIV, qui a connu un immense succès, Max Gallo dresse le portrait d'un roi d'exception, qui a marqué le destin de la France. |
La critique par Matt'
François Ier est l'un de mes cadeaux de Noël livresques (un parmi tant d'autres, haha). Je me suis empressée de me jeter dessus, très curieuse concernant Max Gallo, dont j'ai maintes fois entendu parler mais que je ne n'avais finalement jamais eu l'occasion de lire. Et donc, je me suis retrouvée avec ce François Ier dans les mains, trop heureuse de découvrir enfin un Max Gallo via l'histoire du souverain qui a quand même marqué la région où je vis, au passage.
Il faut savoir que François Ier n'est pas véritablement un roman en tant que tel. Il s'agit plutôt d'une compilation de faits racontés de la façon la plus neutre possible. En bref, c'est l'histoire de François Ier de sa naissance à sa mort racontée en focalisation zéro (ou omnisciente), romancée le moins possible. Donc Max Gallo ne crée pas de personnages, ni de faits, il s'appuie sur des lettres, des faits d'époque et tente de les restituer tels quels. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre, mais avis à tous ceux qui cherchent un roman historique : il ne s'agit pas réellement d'un roman, bien qu'à mon sens il ne s'agisse pas non plus d'un document historique sur lequel on puisse s'appuyer. XO éditions le classe dans la catégorie « documents » sur son site, pour vous donner une idée. Bref, ne soyez donc pas désappointés si vous ne trouvez pas un roman à votre lecture, puisque ce n'en n'est pas un.
Ainsi, cela explique la difficulté face à laquelle je me trouve pour vous offrir une véritable « critique », car concernant les personnages ou l'intrigue, eh bien... oui, voilà, je ne peux pas dire grand chose. Je ne possède pas non plus un regard critique historique assez poussé pour me permettre de dire qu'à tel endroit du roman, l'auteur ne respecte pas tout à fait les faits. Il m'est donc bien compliqué de trouver quelque chose à dire. Néanmoins, je vais essayer quand même.
François Ier, c'est un « livre » dans lequel on plonge assez facilement (enfin dans mon cas c'est ce qui s'est passé), par hâte et curiosité de découvrir comment Max Gallo va s'en sortir pour nous dépeindre le portrait de l'un des plus grands rois de France. Et puis au fur et à mesure, je trouve que ça s'essouffle un peu. En fait, le problème (lié au choix de l'auteur) c'est que comme ce n'est pas un roman, il n'y a pas de suspense à proprement parler, ni de grandes découvertes. C'est vraiment la vie de François Ier et on ne se centre pas sur les autres protagonistes qui ont évolué à la même époque que lui telles que sa soeur, sa mère ou Charles Quint. Attention, ils sont mentionnés bien plus d'une fois, mais je veux dire par là que tout passe par François Ier qui est vraiment le point central du roman. Finalement, c'est un peu aride à lire, parce qu'en essayant de rester le plus proche des faits possible, il ne peut en être autrement.
Du coup, la jeunesse du roi m'a semblé beaucoup passionnante que la fin de sa vie (durant laquelle il était très régulièrement malade) et cela explique aussi cette difficulté que j'ai ressentie sur la fin. Bon, j'ai aussi lu d'autres choses entre le début et la fin, ce qui justifie aussi peut-être cet essoufflement, j'aurai sans doute mieux fait de tout lire d'un bloc. Cela dit, j'ai trouvé des choses très intéressantes et le choix d'intégrer certaines lettres d'époque dans le roman m'a plu, car cela donne plus crédibilité à ce que raconte l'auteur, justement. Au milieu du roman on trouve également des portraits des principaux belligérants ainsi que des tableaux d'importantes scènes de l'époque. Une fois de plus, je trouve que c'est un bon choix car cela permet au lecteur de s'y référer de temps à autre et de mettre des visages sur tous ces protagonistes. Le découpage du roman selon certaines périodes de sa vie est aussi judicieux et permet de mieux se rappeler la chronologie des événements.
Finalement, je me trouve bien embêtée d'attribuer une note à ce livre, que j'ai apprécié mais plutôt en tant que document historique (mais pas seulement) qu'en tant que roman. Ardu donc, de donner une note. Je le recommande en tout cas à tous les férus d'histoire, en particulier de l'histoire de François Ier. A ceux qui cherchent un roman historique, vous risqueriez d'être déçus par ce livre, puisque ce n'en n'est pas un. Bref, une agréable découverte, je réitérerai peut-être l'expérience en me procurant des ouvrages de cet auteur sur d'autres rois qui peuvent également m'intéresser (voir d'autres personnages historiques). Cependant, j'ai d'abord besoin de me replonger dans un bon roman histoire de me remettre de mes émotions.
Note finale 7/10
François Ier est l'un de mes cadeaux de Noël livresques (un parmi tant d'autres, haha). Je me suis empressée de me jeter dessus, très curieuse concernant Max Gallo, dont j'ai maintes fois entendu parler mais que je ne n'avais finalement jamais eu l'occasion de lire. Et donc, je me suis retrouvée avec ce François Ier dans les mains, trop heureuse de découvrir enfin un Max Gallo via l'histoire du souverain qui a quand même marqué la région où je vis, au passage.
Il faut savoir que François Ier n'est pas véritablement un roman en tant que tel. Il s'agit plutôt d'une compilation de faits racontés de la façon la plus neutre possible. En bref, c'est l'histoire de François Ier de sa naissance à sa mort racontée en focalisation zéro (ou omnisciente), romancée le moins possible. Donc Max Gallo ne crée pas de personnages, ni de faits, il s'appuie sur des lettres, des faits d'époque et tente de les restituer tels quels. Je ne sais pas si je me suis bien fait comprendre, mais avis à tous ceux qui cherchent un roman historique : il ne s'agit pas réellement d'un roman, bien qu'à mon sens il ne s'agisse pas non plus d'un document historique sur lequel on puisse s'appuyer. XO éditions le classe dans la catégorie « documents » sur son site, pour vous donner une idée. Bref, ne soyez donc pas désappointés si vous ne trouvez pas un roman à votre lecture, puisque ce n'en n'est pas un.
Ainsi, cela explique la difficulté face à laquelle je me trouve pour vous offrir une véritable « critique », car concernant les personnages ou l'intrigue, eh bien... oui, voilà, je ne peux pas dire grand chose. Je ne possède pas non plus un regard critique historique assez poussé pour me permettre de dire qu'à tel endroit du roman, l'auteur ne respecte pas tout à fait les faits. Il m'est donc bien compliqué de trouver quelque chose à dire. Néanmoins, je vais essayer quand même.
François Ier, c'est un « livre » dans lequel on plonge assez facilement (enfin dans mon cas c'est ce qui s'est passé), par hâte et curiosité de découvrir comment Max Gallo va s'en sortir pour nous dépeindre le portrait de l'un des plus grands rois de France. Et puis au fur et à mesure, je trouve que ça s'essouffle un peu. En fait, le problème (lié au choix de l'auteur) c'est que comme ce n'est pas un roman, il n'y a pas de suspense à proprement parler, ni de grandes découvertes. C'est vraiment la vie de François Ier et on ne se centre pas sur les autres protagonistes qui ont évolué à la même époque que lui telles que sa soeur, sa mère ou Charles Quint. Attention, ils sont mentionnés bien plus d'une fois, mais je veux dire par là que tout passe par François Ier qui est vraiment le point central du roman. Finalement, c'est un peu aride à lire, parce qu'en essayant de rester le plus proche des faits possible, il ne peut en être autrement.
Du coup, la jeunesse du roi m'a semblé beaucoup passionnante que la fin de sa vie (durant laquelle il était très régulièrement malade) et cela explique aussi cette difficulté que j'ai ressentie sur la fin. Bon, j'ai aussi lu d'autres choses entre le début et la fin, ce qui justifie aussi peut-être cet essoufflement, j'aurai sans doute mieux fait de tout lire d'un bloc. Cela dit, j'ai trouvé des choses très intéressantes et le choix d'intégrer certaines lettres d'époque dans le roman m'a plu, car cela donne plus crédibilité à ce que raconte l'auteur, justement. Au milieu du roman on trouve également des portraits des principaux belligérants ainsi que des tableaux d'importantes scènes de l'époque. Une fois de plus, je trouve que c'est un bon choix car cela permet au lecteur de s'y référer de temps à autre et de mettre des visages sur tous ces protagonistes. Le découpage du roman selon certaines périodes de sa vie est aussi judicieux et permet de mieux se rappeler la chronologie des événements.
Finalement, je me trouve bien embêtée d'attribuer une note à ce livre, que j'ai apprécié mais plutôt en tant que document historique (mais pas seulement) qu'en tant que roman. Ardu donc, de donner une note. Je le recommande en tout cas à tous les férus d'histoire, en particulier de l'histoire de François Ier. A ceux qui cherchent un roman historique, vous risqueriez d'être déçus par ce livre, puisque ce n'en n'est pas un. Bref, une agréable découverte, je réitérerai peut-être l'expérience en me procurant des ouvrages de cet auteur sur d'autres rois qui peuvent également m'intéresser (voir d'autres personnages historiques). Cependant, j'ai d'abord besoin de me replonger dans un bon roman histoire de me remettre de mes émotions.
Note finale 7/10