Le général Dun-Cadal fut le plus grand héros de l'Empire, mais il n'est plus aujourd hui qu'une lamentable épave au fin fond d'une taverne. C'est là qu'une jeune historienne vient le trouver. Elle est à la recherche de l'Épée de l'Empereur, disparue dans le chaos des derniers jours de son règne, et que Dun-Cadal aurait cachée en un lieu secret.
Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu'ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l'Histoire.
C'est alors qu'un assassin sans visage se met à frapper au coeur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancoeurs et la soif de vengeance d'un homme perdu sur la voie de la colère.
Pour elle, le vieux guerrier va ressasser ses souvenirs de gloire et ses regrets amers, à commencer par sa rencontre avec ce garçon qui lui sauva la vie et fit sa fierté avant qu'ils ne basculent tous deux dans le drame et le tourbillon de l'Histoire.
C'est alors qu'un assassin sans visage se met à frapper au coeur de la République. Les fantômes du passé refont soudain surface, ravivant les anciennes rancoeurs et la soif de vengeance d'un homme perdu sur la voie de la colère.
La Critique par Matt'
Cette lecture date d'il y a un petit moment déjà, et j'avoue que je n'ai pas pensé à noter mes idées, cependant je vais essayer d'être la plus claire possible.
Ce roman, qui m'a été prêté par ma chère amie Dy' (mais oui mais oui) me faisait de l'oeil depuis un moment, tant par sa couverture que par le résumé plutôt alléchant qui promettait un bon roman de fantasy, chose que je n'avais pas lu depuis un certain temps. Qui plus est, il s'agit du premier roman d'un auteur de trente ans et je sais pas, j'avais envie de le découvrir (ouais je sais j'ai des lubies étranges). Et en plus de tout ça, Dy' possédait donc le livre dédicacé par l'auteur, en grand format Bragelonne. Et c'est pour ça que c'est aussi agréable de se prêter des livres. Bref, commençons.
La Voie de la Colère, c'est l'histoire de Dun-Cadal Daermon, le général d'une armée, au service d'un empire (que je vous cite les noms ne vous indiquerait pas grand chose de plus). On le retrouve au début du roman, dans une taverne, en train de commater (oui ce mot n'est pas vraiment français mais ça résume bien l'état du type) sur sa bière et de se lamenter sur son sort, parce que la vie c'était mieux avant, ceci, cela (puis de toute façon maintenant que je suis vieux je peux plus rien faire de bien, tout est fini, alors je me bourre la gueule continuellement). Bon, c'était un grossier aperçu du personnage. Et là, une certaine Viola, une jeune historienne, vient le trouver, le temps de le secouer un bon coup, et puis c'est parti ! Alors, en fait, le livre fonctionne ainsi : une scène de flash-back, si je puis appeler ça comme ça, dans le passé de Dun-Cadal, dans son passé de jeune général vigoureux et surtout, sobre. Et une scène dans le présent, avec Viola qui, évidemment, lui veut bien quelque chose (autre que ses souvenirs de vieil homme dégoûté de la vie) et quelques ennuis.
Autant vous le dire tout de suite, les flash-backs peuvent être déconcertants et je comprends que ça soit frustrant, parce qu'à chaque fois évidemment, on laisse le Dun-Cadal du passé et celui du présent dans une situation où rahh, on aimerait lire la suite sur le champ et on n'a pas envie de retrouver le jeune Dun-Cadal ou le vieux. Alors certes, au début, c'est frustrant (comme je le disais juste au-dessus) et il faut s'y habituer. Et puis après, quand on commence à saisir où l'auteur veut en venir (et où il veut nous mener), tout s'éclaire. Donc ce n'est pas quelque chose qui m'a dérangée personnellement dans ma lecture, en tout cas. C'est même un processus que je trouve très intéressant et que l'auteur exploite bien.
Bon, et à part ça ? Je vous le dis tout de suite : j'ai beaucoup aimé ! C'est ce genre de romans qui mettent la barre très haut dès le début et qui ne déçoit pas les attentes. Il réunit tous les bons ingrédients pour en faire un excellent roman fantasy. D'abord, j'ai été subjuguée par le style : vocabulaire précis, belles descriptions, excellente narration et dialogues plutôt réussis. C'est fourni tout en restant très fluide et ça contribue à l'ambiance fantasy du roman. C'est frais, ça foisonne d'un peu partout, bref, ça se lit vraiment tout seul tout en régalant de scènes d'actions mémorables, de paysages tous plus beaux les uns que les autres.
Au niveau de l'intrigue, je vous le dis tout de suite : je me suis complètement fait avoir par l'auteur, mais alors, du début à la fin. Enfin disons que je me disais « oui, bon, c'est bien mais c'est un peu prévisible, tout ça... » Oh là, mais quel jugement hâtif ! Pour le coup, j'ai pensé trop vite – et heureusement, hein, parce que ça n'aurait pas été drôle autrement. Bref, ne refermez pas le livre avant de l'avoir terminé, parce que je peux vous assurer que niveau suspense/surprises, vous le regretteriez tant il y a de quoi faire. De nombreux personnages sont également dans cette optique-là, c'est-à-dire que vous avez l'impression de bien cerner le type et puis en fait, l'auteur réduit vos jugements à néant en quelques lignes. Même si au final, ça reste de la fantasy plutôt classique (et ce n'est certainement pas un point négatif de mon point de vue), et bien sachez que le roman saura vous étonner !
Quant aux personnages, comme je le disais juste au-dessus, ils sauront aussi vous étonner aussi. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié la plupart d'entre-eux (et détesté ceux qui devaient l'être), j'ai été surprise par le revirement de certains, même si au fond, j'aurai bien dû m'en douter, et j'ai été bluffée par le réalisme et la beauté de tout ce monde. Bref, comme tout le reste, les personnages, que l'on suit dans différentes parties de leur vie, sont très bien fournis et leur évolution est vraiment intéressante.
Je dirai donc que La Voie de la Colère est un très bon roman de fantasy, qui reprend les classiques du genre tout en se creusant sa propre route. La plume est de qualité, l'intrigue, de même que les personnages, sont bien pensés et le tout offre une lecture intense. Le seul reproche que j'aurai à faire à l'auteur serait peut-être cette fin un poil prévisible mais comme tout le reste m'a agréablement surprise, ça ne m'a pas vraiment dérangée. C'est donc un roman que je conseille à tous les fans de fantasy, mais aussi à ceux qui sont moins fans car de par l'humanité de ses personnages, l'histoire saura vous chambouler.
Cette lecture date d'il y a un petit moment déjà, et j'avoue que je n'ai pas pensé à noter mes idées, cependant je vais essayer d'être la plus claire possible.
Ce roman, qui m'a été prêté par ma chère amie Dy' (mais oui mais oui) me faisait de l'oeil depuis un moment, tant par sa couverture que par le résumé plutôt alléchant qui promettait un bon roman de fantasy, chose que je n'avais pas lu depuis un certain temps. Qui plus est, il s'agit du premier roman d'un auteur de trente ans et je sais pas, j'avais envie de le découvrir (ouais je sais j'ai des lubies étranges). Et en plus de tout ça, Dy' possédait donc le livre dédicacé par l'auteur, en grand format Bragelonne. Et c'est pour ça que c'est aussi agréable de se prêter des livres. Bref, commençons.
La Voie de la Colère, c'est l'histoire de Dun-Cadal Daermon, le général d'une armée, au service d'un empire (que je vous cite les noms ne vous indiquerait pas grand chose de plus). On le retrouve au début du roman, dans une taverne, en train de commater (oui ce mot n'est pas vraiment français mais ça résume bien l'état du type) sur sa bière et de se lamenter sur son sort, parce que la vie c'était mieux avant, ceci, cela (puis de toute façon maintenant que je suis vieux je peux plus rien faire de bien, tout est fini, alors je me bourre la gueule continuellement). Bon, c'était un grossier aperçu du personnage. Et là, une certaine Viola, une jeune historienne, vient le trouver, le temps de le secouer un bon coup, et puis c'est parti ! Alors, en fait, le livre fonctionne ainsi : une scène de flash-back, si je puis appeler ça comme ça, dans le passé de Dun-Cadal, dans son passé de jeune général vigoureux et surtout, sobre. Et une scène dans le présent, avec Viola qui, évidemment, lui veut bien quelque chose (autre que ses souvenirs de vieil homme dégoûté de la vie) et quelques ennuis.
Autant vous le dire tout de suite, les flash-backs peuvent être déconcertants et je comprends que ça soit frustrant, parce qu'à chaque fois évidemment, on laisse le Dun-Cadal du passé et celui du présent dans une situation où rahh, on aimerait lire la suite sur le champ et on n'a pas envie de retrouver le jeune Dun-Cadal ou le vieux. Alors certes, au début, c'est frustrant (comme je le disais juste au-dessus) et il faut s'y habituer. Et puis après, quand on commence à saisir où l'auteur veut en venir (et où il veut nous mener), tout s'éclaire. Donc ce n'est pas quelque chose qui m'a dérangée personnellement dans ma lecture, en tout cas. C'est même un processus que je trouve très intéressant et que l'auteur exploite bien.
Bon, et à part ça ? Je vous le dis tout de suite : j'ai beaucoup aimé ! C'est ce genre de romans qui mettent la barre très haut dès le début et qui ne déçoit pas les attentes. Il réunit tous les bons ingrédients pour en faire un excellent roman fantasy. D'abord, j'ai été subjuguée par le style : vocabulaire précis, belles descriptions, excellente narration et dialogues plutôt réussis. C'est fourni tout en restant très fluide et ça contribue à l'ambiance fantasy du roman. C'est frais, ça foisonne d'un peu partout, bref, ça se lit vraiment tout seul tout en régalant de scènes d'actions mémorables, de paysages tous plus beaux les uns que les autres.
Au niveau de l'intrigue, je vous le dis tout de suite : je me suis complètement fait avoir par l'auteur, mais alors, du début à la fin. Enfin disons que je me disais « oui, bon, c'est bien mais c'est un peu prévisible, tout ça... » Oh là, mais quel jugement hâtif ! Pour le coup, j'ai pensé trop vite – et heureusement, hein, parce que ça n'aurait pas été drôle autrement. Bref, ne refermez pas le livre avant de l'avoir terminé, parce que je peux vous assurer que niveau suspense/surprises, vous le regretteriez tant il y a de quoi faire. De nombreux personnages sont également dans cette optique-là, c'est-à-dire que vous avez l'impression de bien cerner le type et puis en fait, l'auteur réduit vos jugements à néant en quelques lignes. Même si au final, ça reste de la fantasy plutôt classique (et ce n'est certainement pas un point négatif de mon point de vue), et bien sachez que le roman saura vous étonner !
Quant aux personnages, comme je le disais juste au-dessus, ils sauront aussi vous étonner aussi. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié la plupart d'entre-eux (et détesté ceux qui devaient l'être), j'ai été surprise par le revirement de certains, même si au fond, j'aurai bien dû m'en douter, et j'ai été bluffée par le réalisme et la beauté de tout ce monde. Bref, comme tout le reste, les personnages, que l'on suit dans différentes parties de leur vie, sont très bien fournis et leur évolution est vraiment intéressante.
Je dirai donc que La Voie de la Colère est un très bon roman de fantasy, qui reprend les classiques du genre tout en se creusant sa propre route. La plume est de qualité, l'intrigue, de même que les personnages, sont bien pensés et le tout offre une lecture intense. Le seul reproche que j'aurai à faire à l'auteur serait peut-être cette fin un poil prévisible mais comme tout le reste m'a agréablement surprise, ça ne m'a pas vraiment dérangée. C'est donc un roman que je conseille à tous les fans de fantasy, mais aussi à ceux qui sont moins fans car de par l'humanité de ses personnages, l'histoire saura vous chambouler.
Note finale
8/10