Titre : La Mémoire de Babel Série : La Passe-Miroir, tome 3 Auteur : Christelle Dabos Genre : fantasy Langue d'origine : française Critique : VO Date de publication : 2017 Prix : 18€ Résumé Thorn a disparu depuis deux ans et demi et Ophélie désespère. Les indices trouvés dans le livre de Farouk et les informations livrées par Dieu mènent toutes à l'arche de Babel, dépositaire des archives mémorielles du monde. Ophélie décide de s'y rendre sous une fausse identité. |
La Critique par Dy'
Après avoir dévoré le tome 1, englouti le tome 2, autant dire que ce tome 3 de la Passe-Miroir a été gobé avec voracité. Bon, j'ai quand même mis du temps avant de me plonger dans ma lecture, qui ne fut que l'affaire de quelques heures ! Les troisièmes tomes, ce n'est pas jamais évident. Beaucoup d'arcs narratifs se concluaient dans le tome 2, laissant une marge aux nouveautés dans le volume suivant. Et autant dire que, dear Lord, c'est à la hauteur de toutes mes attentes.
Non seulement ce tome parvient à renouveler l'histoire en dévoilant un autre pan de l'univers poli par l'auteure, mais en plus il s'ancre avec perfection dans la lignée de ses prédécesseurs. J'ai retrouvé avec un plaisir certain la plume de Christelle Dabos, toujours aussi équilibrée et unique. Chaque nouveau terme inventé, et autre trouvaille, a toute sa place dans l'écriture, sans jamais m'avoir noyée d'informations. L'univers de la Passe-Miroir s'absorbe comme un liseur touchant un objet. J'ai beaucoup apprécié l'inspiration puisée dans l'Inde coloniale anglaise et l'antiquité greco-romaine, voire turc/byzantine. Je n'ai pas eu l'impression de tomber dans le cliché ni dans l'exploitation de l'idée « d'exotisme » ou d'appropriation culturelle. Car ici, les références à notre réalité ne sont pas là pour nous dépayser, mais pour faire apprécier au lecteur la subtilité de l'univers forgé. La seule chose que j'aurais à reprocher, c'est que le seul personnage asiatique mentionné dans les romans, en plus de porter le nom « Zen », est décrite comme une femme effacée qui ressemble à une poupée en porcelaine. Moyen moyen.
Pour ce qui est des personnages d'ailleurs, j'ai retrouvé avec émotion Ophélie, qui ne cesse de s'imposer comme une protagoniste magistralement réussie, dans ces imperfections et ses évolutions. Et c'est sans parler des personnages des tomes précédents, qui reviennent également à la charge, pour mon plus grand bonheur. De nouveaux visages font également leur apparition : Ambroise, Elizabeth, Octavio, et j'en passe. Si tous ne m'ont pas autant marquée que les habitants du Pôle, ils ne montrent pas moins le talent indéniable de l'auteure pour donner vie à ces personnalités variées qu'on a envie de découvrir au-delà du roman-même. Mention très spéciale à Blasius, mon petit préféré, qui porte un nom d'oiseau tropical, mais aussi d'une équation en mécanique des fluides ! (je trouvais ça marrant, voilà) J'espère sincèrement pouvoir recroiser ce panthéon agrandit dans le tome suivant !
Quant à l'intrigue, si le tome 2 l'avait propulsée tel un tremplin, le tome 3 poursuit sa complexe ascension. On sent que l'auteur maîtrise totalement sa narration et ne laisse rien au hasard, ce qui ne peut présager que du bon pour la conclusion de cette quadrilogie. L'arc narratif principal s'étoffe, s'épaissit avec finesse et même si à la fin de ce tome, des interrogations demeurent, le récit apporte son quota de réponses, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Le roman devient presque un thriller par moment, avec un aspect d'enquête et une folle envie de connaître la « vérité ». Bref, j'ai été plus que satisfaite par les événements et l'évolution des dynamiques entre les différents protagonistes.
Pour conclure, je ne peux qu'encore une fois louer le talent de Christelle Dabos, qui rassemble avec ses romans toutes les références et l’esthétique qui me font rêver, en me rappelant des univers que j'affectionne, tel les Ghibli, ou encore des ambiances à la Dishonored. Une telle constance dans la qualité, sur ces trois tomes, ne fait que confirmer ce que je pensais déjà : la Passe-Miroir, c'est un incontournable de la fantasy française, et une de mes séries favorites tous genres confondus. Si vous ne vous êtes pas encore lancé dans l'aventure... qu'attendez-vous ?
Après avoir dévoré le tome 1, englouti le tome 2, autant dire que ce tome 3 de la Passe-Miroir a été gobé avec voracité. Bon, j'ai quand même mis du temps avant de me plonger dans ma lecture, qui ne fut que l'affaire de quelques heures ! Les troisièmes tomes, ce n'est pas jamais évident. Beaucoup d'arcs narratifs se concluaient dans le tome 2, laissant une marge aux nouveautés dans le volume suivant. Et autant dire que, dear Lord, c'est à la hauteur de toutes mes attentes.
Non seulement ce tome parvient à renouveler l'histoire en dévoilant un autre pan de l'univers poli par l'auteure, mais en plus il s'ancre avec perfection dans la lignée de ses prédécesseurs. J'ai retrouvé avec un plaisir certain la plume de Christelle Dabos, toujours aussi équilibrée et unique. Chaque nouveau terme inventé, et autre trouvaille, a toute sa place dans l'écriture, sans jamais m'avoir noyée d'informations. L'univers de la Passe-Miroir s'absorbe comme un liseur touchant un objet. J'ai beaucoup apprécié l'inspiration puisée dans l'Inde coloniale anglaise et l'antiquité greco-romaine, voire turc/byzantine. Je n'ai pas eu l'impression de tomber dans le cliché ni dans l'exploitation de l'idée « d'exotisme » ou d'appropriation culturelle. Car ici, les références à notre réalité ne sont pas là pour nous dépayser, mais pour faire apprécier au lecteur la subtilité de l'univers forgé. La seule chose que j'aurais à reprocher, c'est que le seul personnage asiatique mentionné dans les romans, en plus de porter le nom « Zen », est décrite comme une femme effacée qui ressemble à une poupée en porcelaine. Moyen moyen.
Pour ce qui est des personnages d'ailleurs, j'ai retrouvé avec émotion Ophélie, qui ne cesse de s'imposer comme une protagoniste magistralement réussie, dans ces imperfections et ses évolutions. Et c'est sans parler des personnages des tomes précédents, qui reviennent également à la charge, pour mon plus grand bonheur. De nouveaux visages font également leur apparition : Ambroise, Elizabeth, Octavio, et j'en passe. Si tous ne m'ont pas autant marquée que les habitants du Pôle, ils ne montrent pas moins le talent indéniable de l'auteure pour donner vie à ces personnalités variées qu'on a envie de découvrir au-delà du roman-même. Mention très spéciale à Blasius, mon petit préféré, qui porte un nom d'oiseau tropical, mais aussi d'une équation en mécanique des fluides ! (je trouvais ça marrant, voilà) J'espère sincèrement pouvoir recroiser ce panthéon agrandit dans le tome suivant !
Quant à l'intrigue, si le tome 2 l'avait propulsée tel un tremplin, le tome 3 poursuit sa complexe ascension. On sent que l'auteur maîtrise totalement sa narration et ne laisse rien au hasard, ce qui ne peut présager que du bon pour la conclusion de cette quadrilogie. L'arc narratif principal s'étoffe, s'épaissit avec finesse et même si à la fin de ce tome, des interrogations demeurent, le récit apporte son quota de réponses, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Le roman devient presque un thriller par moment, avec un aspect d'enquête et une folle envie de connaître la « vérité ». Bref, j'ai été plus que satisfaite par les événements et l'évolution des dynamiques entre les différents protagonistes.
Pour conclure, je ne peux qu'encore une fois louer le talent de Christelle Dabos, qui rassemble avec ses romans toutes les références et l’esthétique qui me font rêver, en me rappelant des univers que j'affectionne, tel les Ghibli, ou encore des ambiances à la Dishonored. Une telle constance dans la qualité, sur ces trois tomes, ne fait que confirmer ce que je pensais déjà : la Passe-Miroir, c'est un incontournable de la fantasy française, et une de mes séries favorites tous genres confondus. Si vous ne vous êtes pas encore lancé dans l'aventure... qu'attendez-vous ?
Note finale
10/10