Série : Azilis Tomes : L'épée de la liberté, La nuit de l'enchanteur, Le sortilège du vent Auteur : Valérie Guinot Genre : aventure Langue d'origine : français Critique : VO Prix : 16,30€ Résumé : Juin 477, en Gaule, à la frontière de l’Armorique. Celte par sa mère et romaine par son père, Azilis, seize ans, rêve d’un autre destin qu’un mariage forcé. Le retour du séduisant barde Aneurin, qui doit remettre une épée magique au roi des bretons, déclenchera sa fuite. Travestie en garçon et avec son fidèle esclave Kian, Azilis va accompagner Aneurin dans sa mission qui les menera jusque sur les terres de Grande-Bretagne où les saxons s’apprêtent à attaquer les troupes du roi Arthur. |
La critique par Matt'
Cette critique date d'il y a quelques temps (ce n'est pas peu dire) puisque je l'avais réalisée pour un webzine de Génération Ecriture. Cependant, autant vous prévenir : ce n'est pas celle d'origine que vous êtes en train de lire car celle que j'avais faite à l'époque était très (trop) brève. D'autre part, je parle ici de la trilogie dans son ensemble, ce à quoi vous n'êtes pas habitués, mais bon, le changement est bienvenu, n'est-ce pas ?
Azilis est une trilogie écrite par Valérie Guinot. C'est une série du genre, complexe à déterminer : à la fois historique, fantastique et d'aventure. En résumé, Azilis débute en l'an 477, en Gaule. Azilis est une jeune femme éprise de liberté. Elle fuit la villa familiale à la mort de son père, travestie en garçon, pour échapper à un mariage forcé. Accompagnée de son esclave Kian, elle décide d'amener une épée magique aux Bretons ( à l'époque, c'est les Anglais ). Raconté de cette façon, ça semble sans doute cliché mais je vous assure que ça ne l'est pas (en tout cas, à l'époque où je l'ai lu, ça ne me semblait pas cliché).
Déjà, j'ai été séduite par les couvertures de chaque tome. Azilis y est représentée en une magnifique jeune femme mais elle dégage à chaque fois une telle impression de pureté que... impossible d'y résister. Le personnage d'Azilis est un peu étrange quand on se place à cette époque : une femme qui refuse son destin et qui possède un caractère aussi fougueux, ce n'est pas commun. Très indépendante, elle refuse qu'on lui dicte sa conduite. Dans mes souvenirs, j'ai beaucoup apprécié ce personnage haut en couleurs comme on aimerait en voir plus souvent. Kian, son esclave et ami, est plutôt son opposé. Discret, taciturne, calme et ironique, il est prêt à suivre sa maîtresse partout. Il est très superstitieux et souffre de ne pas pouvoir être l'égal d'Azilis. Peu à peu, il devient son confident. En arrivant en Bretagne, Azilis rencontre le barde du Haut-Roi, Myrddin. C'est un personnage étrange, fasciné par la magie. Persuadé qu'Azilis est son âme-soeur, il est prêt à tout pour la conquérir. J'avoue que j'ai été fascinée par ce personnage, déjà parce que ce qui m'avait frappée, c'est qu'il avait les yeux vairons, et je n'ai (n'avais ?) jamais lu un livre où un personnage avait les yeux vairons, du coup, wahh, révélation. C'est stupide mais pour moi ça jouait déjà sur le caractère du personnage. Et puis il a une touche complètement loufoque, il donne des frissons dans le dos par moments mais il est bien loin de tous les personnages clichés et je l'affectionne limite plus que Kian, un peu basique, si je puis me permettre. Et puis bon, ce qui fait son charme, c'est peut-être qu'Azilis a beaucoup de mal à lui résister. Quant à Ninian, son frère jumeau resté en Gaule, il lui manque et pour le retrouver, Azilis serait prête à faire n'importe quoi. A vrai dire, à l'heure où je vous en parle je n'ai pas gardé beaucoup de souvenirs de ce personnage. (phrase la plus utile au monde !) Bref, un panel de personnages que l'on visualise sans mal, notamment grâce aux couvertures sublimes mais également à une personnalité très convaincante. Déjà, des personnages bétons, la suite ne pouvait qu'être réjouissante.
Et en effet, Azilis est une trilogie au rythme trépidant. On suit la vie personnelle des personnages mais aussi leurs quêtes à travers cet Gaule et cette Bretagne de 477. Les personnages, hauts en couleur, sont faciles à imaginer et soit attachants, soit détestables au possible. Le style est très agréable, on entre tout de suite dans l'univers d'Azilis. Je dirai même qu'il est exquis, ce qui rend le livre palpitant, on le dévore sans être capable de s'arrêter et on en redemande encore. Le format trilogie est très bien choisi, il n'y a pas de superflu ou de baisse de style comme on peut souvent le voir. Et puis c'est surtout une série d'aventures, sur fond historique, ce qui rend le cadre très agréable, je ne sais pas, je suis fascinée par cette époque. Un livre jeunesse, certes, mais un livre qui peut plaire à tout le monde, peu importe l'âge, tant que l'on est épris des grandes épopées épiques ! Et puis le choix de mettre un personnage féminin comme personnage principal est judicieux, je trouve.
Bref, c'est une trilogie que j'ai beaucoup aimée, intéressante sur le plan historique et palpitante du début jusqu'à la fin. Recommandée à tous ! On ne s'ennuie pas et le style met la barre haute, je vous préviens ! On aimerait savourer de tels bijoux plus souvent.
Cette critique date d'il y a quelques temps (ce n'est pas peu dire) puisque je l'avais réalisée pour un webzine de Génération Ecriture. Cependant, autant vous prévenir : ce n'est pas celle d'origine que vous êtes en train de lire car celle que j'avais faite à l'époque était très (trop) brève. D'autre part, je parle ici de la trilogie dans son ensemble, ce à quoi vous n'êtes pas habitués, mais bon, le changement est bienvenu, n'est-ce pas ?
Azilis est une trilogie écrite par Valérie Guinot. C'est une série du genre, complexe à déterminer : à la fois historique, fantastique et d'aventure. En résumé, Azilis débute en l'an 477, en Gaule. Azilis est une jeune femme éprise de liberté. Elle fuit la villa familiale à la mort de son père, travestie en garçon, pour échapper à un mariage forcé. Accompagnée de son esclave Kian, elle décide d'amener une épée magique aux Bretons ( à l'époque, c'est les Anglais ). Raconté de cette façon, ça semble sans doute cliché mais je vous assure que ça ne l'est pas (en tout cas, à l'époque où je l'ai lu, ça ne me semblait pas cliché).
Déjà, j'ai été séduite par les couvertures de chaque tome. Azilis y est représentée en une magnifique jeune femme mais elle dégage à chaque fois une telle impression de pureté que... impossible d'y résister. Le personnage d'Azilis est un peu étrange quand on se place à cette époque : une femme qui refuse son destin et qui possède un caractère aussi fougueux, ce n'est pas commun. Très indépendante, elle refuse qu'on lui dicte sa conduite. Dans mes souvenirs, j'ai beaucoup apprécié ce personnage haut en couleurs comme on aimerait en voir plus souvent. Kian, son esclave et ami, est plutôt son opposé. Discret, taciturne, calme et ironique, il est prêt à suivre sa maîtresse partout. Il est très superstitieux et souffre de ne pas pouvoir être l'égal d'Azilis. Peu à peu, il devient son confident. En arrivant en Bretagne, Azilis rencontre le barde du Haut-Roi, Myrddin. C'est un personnage étrange, fasciné par la magie. Persuadé qu'Azilis est son âme-soeur, il est prêt à tout pour la conquérir. J'avoue que j'ai été fascinée par ce personnage, déjà parce que ce qui m'avait frappée, c'est qu'il avait les yeux vairons, et je n'ai (n'avais ?) jamais lu un livre où un personnage avait les yeux vairons, du coup, wahh, révélation. C'est stupide mais pour moi ça jouait déjà sur le caractère du personnage. Et puis il a une touche complètement loufoque, il donne des frissons dans le dos par moments mais il est bien loin de tous les personnages clichés et je l'affectionne limite plus que Kian, un peu basique, si je puis me permettre. Et puis bon, ce qui fait son charme, c'est peut-être qu'Azilis a beaucoup de mal à lui résister. Quant à Ninian, son frère jumeau resté en Gaule, il lui manque et pour le retrouver, Azilis serait prête à faire n'importe quoi. A vrai dire, à l'heure où je vous en parle je n'ai pas gardé beaucoup de souvenirs de ce personnage. (phrase la plus utile au monde !) Bref, un panel de personnages que l'on visualise sans mal, notamment grâce aux couvertures sublimes mais également à une personnalité très convaincante. Déjà, des personnages bétons, la suite ne pouvait qu'être réjouissante.
Et en effet, Azilis est une trilogie au rythme trépidant. On suit la vie personnelle des personnages mais aussi leurs quêtes à travers cet Gaule et cette Bretagne de 477. Les personnages, hauts en couleur, sont faciles à imaginer et soit attachants, soit détestables au possible. Le style est très agréable, on entre tout de suite dans l'univers d'Azilis. Je dirai même qu'il est exquis, ce qui rend le livre palpitant, on le dévore sans être capable de s'arrêter et on en redemande encore. Le format trilogie est très bien choisi, il n'y a pas de superflu ou de baisse de style comme on peut souvent le voir. Et puis c'est surtout une série d'aventures, sur fond historique, ce qui rend le cadre très agréable, je ne sais pas, je suis fascinée par cette époque. Un livre jeunesse, certes, mais un livre qui peut plaire à tout le monde, peu importe l'âge, tant que l'on est épris des grandes épopées épiques ! Et puis le choix de mettre un personnage féminin comme personnage principal est judicieux, je trouve.
Bref, c'est une trilogie que j'ai beaucoup aimée, intéressante sur le plan historique et palpitante du début jusqu'à la fin. Recommandée à tous ! On ne s'ennuie pas et le style met la barre haute, je vous préviens ! On aimerait savourer de tels bijoux plus souvent.
Note finale 8,5/10